Dans une circulaire datée de ce vendredi 12 juillet 2024, le ministre de la santé publique a tiré l’attention des délégués provinciaux de la santé sur des cas suspects de la maladie de variole de singe, appelé communément MONKEYPOX, signalés dans deux districts du pays notamment N’Djamena Sud et Donia. « En attendant la confirmation de ces cas, il vous est demandé de renforcer la surveillance et la prévention dans toutes les formations sanitaires du pays », précise la note.
D’après le document, la variole du singe, est une maladie zoonotique qui se transmet de l’animal à l’homme. « La contamination interhumaine est limitée. Elle peut se transmettre par contact direct avec les fluides corporels, les lésions sur la peau ou sur des surfaces des muqueuses internes, comme la bouche ou gorge, des gouttelettes respiratoires et des objets contaminés », indique le secrétaire général du ministère de la santé publique Dabsou Guidaoussou.
Le taux de létalité, révèle les données épidémiques, varie énormément, mais reste inférieur à 10 % dans tous les cas documentés, principalement chez les jeunes enfants qui sont les plus sensibles à cette maladie.
Pour contrecarrer la propagation de cette maladie, le ministère conseille d’« éviter tout contact avec les rongeurs et les primates, limiter l’exposition directe au sang à la viande, ainsi que de cuire soigneusement les aliments avant de consommer, porter des équipements de protection individuelle pour manipuler des animaux malades ou leurs tissus infectés. Pendant les opérations d’abattage, éviter tout contact physique rapproché avec les sujets infectés des matières contaminées ».
Il faudrait aussi, propose le document « porter des équipements de protection individuelle pour soigner des malades et se laver régulièrement les mains, isoler les patients de préférence dans un établissement de soins ou à défaut à domicile ».
Stanyslas Asnan