Les lampions se sont éteints sur l’atelier de « vulgarisation de la loi sur l’accès à l’information » ce mercredi 19 Juin 2024 à N’Djaména.

Cet atelier d’échanges organisé par le Centre d’Etudes et de Formation pour le Développement (CEFOD) à travers la Banque Tchadienne de Données Juridiques financé par MISEREOR, a réuni une trentaine de journalistes et militants des associations des droits de l’homme.

Durant deux jours de travaux, les participants ont planché sur les entraves liées à l’accès aux informations publiques qui pourtant constitue un droit constitutionnel. Ceci à travers une « approche méthodologique adaptée », informe le Secrétaire général du CEFOD Djarangar Namdjingar. Ainsi, « vous avez identifié la ou les difficultés liées à l’accès à l’information publique. Cela vous a permis d’élaborer une stratégie, une approche réfléchie pour répandre des informations publiques fiables et objectives » se réjouit, M. Djasrangar Namdjingar.

Tout en remerciant le CEFOD et MISEREOR qui ont organisé cette formation dont l’intérêt n’est plus à démontrer, les participants exhortent la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuel (HAMA) à faire de plaidoyers auprès des pouvoirs publics pour permettre aux journalistes d’accéder aux informations officielles tout en leur facilitant la délivrance de la carte professionnelle des journalistes pour une validité de deux ans. Dans ce sillage, l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) est vivement sollicitée à faire de plaidoyers pour l’élaboration d’une loi pouvant faciliter l’accès aux informations publiques.

En prenant acte des pertinentes recommandations formulées, le Secrétaire général du CEFOD rassure les participants qu’elles seront transmises à la hiérarchie « en vue d’une suite conséquente ».

Asnan Non-Doum Saturnin