Dans le cadre de son plan triennal 2021-2024 intitulé “Dialogue et engagement actif pour le développement du Tchad financé par MISEREOR, le Centre d’Etude et de Formation pour le Développement (CEFOD) à travers la Banque Tchadienne de Données Juridiques organise du 18 au 19 Juin 2024 un atelier de formation placé sous le thème « Vulgarisation de la loi sur l’accès à l’information ». Et ce, dans le cadre de la vulgarisation du droit tchadien. Une trentaine de participants composés des journalistes de la presse publique et privée et des membres des organisations de la société civile prennent part à ces assises dont les travaux ont commencé ce mardi 18 juin 2024 dans les locaux du CEFOD à N’Djaména.

Considéré comme l’un des principes fondamentaux de la démocratie, le droit à l’information est un droit constitutionnel dans toutes les démocraties du monde. C’est pourquoi, l’article 28 de la constitution tchadienne de la Vème République, énonce clairement que :« les libertés d’opinion et d’expression, de communication, de conscience, de religion, d’association, de circulation et de manifestation sont garanties à tous ». Alors, toute personne physique ou morale a le droit d’accéder librement aux informations d’intérêt public, sans aucune restriction de quelle que manière que ce soit, explique le Secrétaire général du Cefod Djarangar Namdjingar à l’ouverture de ces assises qui rassemblent les journalistes de la presse publique et privée et les membres des organisations de la société civile. Dans cette optique, commente-t-il, « les documents qui procèdent de l’activité de l’Etat et de ses démembrements, des organismes privés chargés de la gestion des services publics ou d’une mission de service public sont communiqués au public » Cependant, « l’accès à l’information officielle demeure très difficile tant pour le citoyen lambda que pour les médias. D’où la nécessité d’organiser un atelier sur la vulgarisation de la loi sur l’accès à l’information publique » a affirmé le Secrétaire Général du CEFOD Djasrangar Namdjingar.

S’agissant des sources d’information, le Secrétaire général du CEFOD estime qu’en dépit de leur pluralité, les citoyens ont le droit d’avoir des informations publiques fiables et objectives. Il cite en exemple les médias (les journaux, les magazines, la radio, la télévision), internet via les sites web, ou réseaux sociaux, les autorités publiques, les organismes privés chargés d’une mission de service public ou les personnes exerçant une activité d’utilité publique.

Asnan Non-Doum Saturnin