Sous la menace les insoumis, le Président Emmanuel Macron, convie les présidents des groupes parlementaires ainsi que les chefs des partis représentés au Parlement à « une série d’échanges » le 23 août. Ceci dans le but de constituer un nouveau gouvernement.

Un mois après la démission du gouvernement Attal, Emmanuel Macron continue à temporiser toujours sur la constitution du futur gouvernement. Raison évoquée : l’absence d’une majorité dans une Assemblée fragmentée entre un bloc de gauche, un contingent du Rassemblement national et ses alliés, et un bloc macroniste.

Finalement, Emmanuel Macron a décidé de convier les présidents des groupes parlementaires et les chefs des partis représentés au Parlement à « une série d’échanges » le 23 août, en vue de tenter de constituer un gouvernement. Ainsi, l’Élysée espère avec ce rendez-vous « continuer à avancer vers la constitution d’une majorité la plus large et la plus stable possible au service du pays ».

Dans un communiqué, la présidence française estime que « la nomination d’un premier ministre interviendra dans le prolongement de ces consultations et de leurs conclusions ». Parmi les personnalités qui seront reçues par Emmanuel Macron, on note la présence Lucie Castets. « Le président ne s’y oppose évidemment pas si c’est une demande collective et que les forces politiques du NFP jugent que c’est utile pour que l’échange soit constructif », a indiqué la présidence. L’entourage de Mme Castets a pour sa part indiqué que les chefs de partis du NFP lui avaient proposé « de les accompagner lors de ces échanges » : « elle sera donc présente à leurs côtés ».

Pour rappel, la gauche réunie au sein du Nouveau Front populaire, disposent un contingent composée de 193 parlementaires. Fort de ce nombre, elle met la pression sur le président à nommer un Premier ministre issu du NFP (socialistes, Insoumis, communistes et Écologistes)  notamment Mme Lucie Castets. Mais cette piste a été rejetée  par Emmanuel Macron, pour qui « la question n’est pas un nom. La question, c’est quelle majorité peut se dégager à l’Assemblée ».

Saturnin ASNAN NON-DOUM