Après quelques semaines du lancement officiel de la campagne de curage des caniveaux pour lutter contre les risques d’inondation et aussi renforcer la résilience urbaine, le ministère de l’aménagement du territoire, de l’habitat et de l’urbanisme supervise les travaux ce lundi 24 Juin 2024 à travers le Projet intégré pour la lutte contre les inondations et la résilience urbaine à N’Djamena (PILIER).

Soucieux du bien-être de la population, le ministère de l’aménagement du territoire, de l’habitat et de l’urbanisme mobilise les moyens pour prévenir la sempiternelle question des inondations dans la ville de N’Djaména.  Une vaste campagne de curage de caniveaux a été lancé le 7 juin 2024 par le biais du Projet intégré pour la lutte contre les inondations et la résilience urbaine à N’Djamena (PILIER). Ceci pour une durée de deux mois. C’est ainsi que pour s’assurer de bonne exécution des travaux, une équipe de supervision a sillonné les différents sites des travaux ce lundi 24 juin 2024.

Munis de leurs matériels de travail, les ouvriers investissent les différents avenues et boulevards de la capitale pour exécuter cette mission de service public sous les regards administratifs des usagers de la voie dont chacun va de son commentaire.  Deux sites de dépôts des ordures et autres déchets sont retenus. Il s’agit du Farcha dans le Premier arrondissement et Gassi dans le 7ème arrondissement, informe M. Mahamat Abakar Absidik, expert en génie civil pour le projet Pilier.

Selon M. Doufinet Abdias, consultant, spécialiste en sauvegardes environnementales, pour prévenir les risques liés à l’environnement suite aux dépôts de ces ordures, un plan de gestion environnementale et sociale a été mis à la disposition des entrepreneurs en charges de ces curages de caniveaux. « Dans cette opération, il est clairement dit que tous les travailleurs devraient se munir de tous équipements individuels de protection pour leur permettre non seulement de se protéger mais aussi de baliser tout au longue du curage pour éviter des prédispositions susceptibles de causer des accidents », explique le spécialiste.

Soulagés de ce travail abattu par les promoteurs de ce projet pilier, quelques riverains exhortent leurs concitoyens à plus de civisme en matière d’hygiène et assainissement.

Saturnin Asnan Non-Doum